Bulle N° 69
 
Au programme:
Salon du livre anarchiste du château de Ligoure, la première partie de l’interview collaborative (enfin !) en ligne, le plein de Vaquette sur YouTube, et des nouvelles d’Alice.
 
 
 
Salon du livre anarchiste de Ligoure
 
 

C’est con, vous auriez dû venir. À ma causerie libertaire / mini-concert de février dernier au Centre international de recherches sur l'anarchisme de Limoges ! C’était, certes, un rien intimiste, mais très fraternel ! Et puis, vous auriez eu l’occasion de croiser deux Ukrainiennes (scotchées pendant deux heures (je vous jure que c’est vrai !) au traducteur temps réel de leur smartphone pour essayer de comprendre ce que je racontais (ça m’a rappelé, à l’époque, quand des purs germanophones avaient tenté l’expérience de venir me voir en spectacle en Suisse alémanique : je ne sais toujours pas si je dois les plaindre ou les admirer…)) et leur chaperon (français) au beau tee-shirt DIY "Makhno la muerte" (en ukrainien, pas en espagnol) : voyez que vous avez des regrets de ne pas être venus… (Mais j’ai filmé et enregistré la soirée, et il n’est pas dit, qu’un jour (cf. Saturne, plus bas), je n’uploade pas la vidéo ou le MP3 sur le web…)
Bref, tout ça pour vous dire que ça m’a donné l’envie de vous offrir une seconde chance de me rencontrer aux alentours de Limoges.
Je vous explique.
René (que je salue (comment j’ai dit plus haut ?, ah oui !, c’est le bon mot) fraternellement (je suis l’un des tellement rares qui ne pratiquent jamais le lèche-bottes-blues que, j’espère, vous m’imaginerez un peu sincère au moment d’un salut fraternel)) m’a offert à cette occasion (pendant que, moi, je lui faisais payer mes livres car je suis un bâtard de chien de la casse – mais fraternel quand même…), en plus d’une caisse de cuvée Élisée Reclus, un petit livre (même pas rouge, même pas noir : bêtement vert – quelle faute de goût !) sur le château de Ligoure.
La première déception passée (par-delà la couleur malséante, j’espérais un bouquin BDSM avec des adolescentes enfermées dans un donjon afin d’y être torturées, violées et mise à mort dans des souffrances abominables – Salò de marquis !), je me suis attelé à sa lecture et j’ai ressenti une grande… (devinez-le mot qui va suivre) fraternité avec cette entreprise excentrique (je n’écris pas utopique, les protagonistes refusent ce mot et ils ont bien raison : il s’agit a contrario d’une expérience modeste, concrète et finalement très, très peu idéologique).
Jugez-en par vous-même avec ces quelques extraits du livre :
« À Ligoure, la liberté d’esprit se nourrit de la liberté d’entreprendre, et réciproquement. Une devise du lieu pourrait être : "Tu as envie de le faire ? Alors fais-le." »
« C’est compter sur ses propres forces : "Accomplir sa vie", être un peu indépendant en étant attentif à ce qui se passe dans le reste du monde. »
« C’est aussi la richesse de ce qu’on a vécu à Ligoure, c’est que, justement, personne ne nous a dit ce qu’on devait penser à Ligoure… Et on a toujours refusé d’être inclus dans quelque dogme que ce soit. Quelquefois, on a cherché à nous mettre des étiquettes. (…) Les libertaires en particulier venaient nous dire ici : "Ah ouais, c’est bien, vous avez fait ça : on vous met dans tel courant de pensée." » « On était tous des amoureux de ce côté assez libre (…) et, en même temps, il fallait être lucide. C’est moins facile à des moments que d’être chapeauté ou ultra-subventionné. (…) C’est vrai que c’est un lieu qui a vécu de ses propres forces et c’est assez singulier. »
Et pour finir, je mets en exergue celle-ci en particulier : « C’était pas baba cool, mais on l’a revendiqué : on était baba speed, nous. C’est pas parce qu’on était dans un lieu ouvert, et accueillant, et génial, et marginal, que l’on faisait n’importe quoi, et donc, on avait des exigences. »
C’est, j’en suis certain, tout à fait inutile que je précise à l’attention de ceux qui suivent – même de loin – mon travail pourquoi je me suis plus reconnu dans cette expérience que, je ne sais pas…, dans un tract du Comité marxiste pour la collectivisation révolutionnaire de la production de weed équitable et éco-féministe…
Et d’ailleurs, ça rejoint assez… fraternellement cette maxime qu’il est incontestable que j’applique dans ma vie – là encore, concrètement, pas comme un slogan pour faire chic et se donner le beau rôle… – avec une énergie, une honnêteté et une opiniâtreté rares (ou, au choix, avec un entêtement de loser asocial, égotiste et mégalo – je vous laisse trancher) : quand on ne veut pas être organisé par les autres, il faut se donner les moyens de s’organiser soi-même. J’ajoute d’ailleurs souvent dans la foulée que ce n’est pas – pour moi, du moins – une trop mauvaise définition de ce que peut-être l’anarchie…
On se voit là-bas ? Et vous m’achèterez plein de livres, de CD et de tee-shirts pour faire fonctionner à balle (réelle) mon petit business de travailleur excentrique et indépendant baba speed (et payer l’essence, le gel pour les cheveux, tout ça…) ? Oui ? (Pensez au chéquier ou aux espèces, je ne prends pas la CB…) Alors, sachez que l’événement s’étale sur tout le week-end des 15 et 16 juin, mais que je ne promets d’être présent que le samedi 15 à partir de 14 h et jusqu’à la fin de l’après-midi – voire plus si affinités… fraternelles.
À tout bientôt – enfin…, j’espère…, fraternellement.

 

Le PDF avec les principales infos est ici.


Et le contact du Cira est là. N’hésitez pas à leur envoyer un mail sans tarder : il est peut-être encore possible de réserver des repas ou un hébergement dans le château (je sais, c’est trop la classe !) pour ceux qui viennent d’un peu loin.

 
 
 
 
L’interview collaborative, partie 1, est en ligne !
 
 

Vous vous souvenez de l’interview collaborative ? Non ?! Pfff !…
En même temps, je vous comprends un peu… Je vous ai parlé du projet il y a maintenant… deux ans et demi ! Et beaucoup d’entre vous ont – oh merci !, merci ! – joué le jeu : vous m’aviez alors envoyé une centaine de questions – et intéressantes en plus ! Puis, presque dans la foulée (en avril 2022, on ne peut pas dire à ce moment-là que j’étais outrageusement en retard), j’ai répondu à la moitié d’entre elles face caméra, soit environ cinq heures utiles déjà en boîte.
Et puis…, et puis…, éternellement, Chronos, Saturne, So much to do and so little time – appelez ce dieu maléfique comme vous le souhaitez –, d’une part, m’a empêché de trouver le temps d’enregistrer les réponses à la suite et fin de vos questions (on peut donc, calcul élémentaire, imaginer dix heures d’interview en totalité une fois le projet achevé – si je l’achève un jour…), mais, d’autre part, ne m’avait même pas offert l’opportunité – jusque-là – de trouver une bonne semaine pour vous bricoler un générique (électro-punk, réalisé image par image et dont je suis assez fier – cette vanité est avouée (faites gaffe quand même, ça pique les yeux autant que les oreilles)) et un montage dignes de ce nom pour, au minimum, mettre en boîte les cinq heures déjà enregistrées.
Digression (et message personnel qui, j’espère, sera lu). Il se trouve que, dans les tuyaux, j’ai une nouvelle collaboration avec le Gitan de Shanghai, une reprise de Je m'voyais déjà (« J’étais le plus grand des grands choucroutistes, faisant un succès si fort que, dans les festivals rocks, les punks m’écoutaient assis ! » – un genre d’autopsie en musique de mon échec social…), mais que je n’ai toujours pas trouvé le temps de lui envoyer précisément le tempo et la tonalité pour qu’il fasse chauffer sa guitare – il me comprend et me pardonne, j’en suis certain, et patiente comme je patiente moi-même pour tous mes projets depuis pratiquement le début (Bon, OK, quand j’écrivais Bite, poils, couilles, c’est sûr que ça allait plus vite…) Promis, (mon pot’ le) Gitan,  je te fais ça dès que je trouve le temps de m’y pencher un peu sérieusement. Fin de la digression.
Mais, miracle des sous (et des contrôles France Travail), Du poignon productions et sa merveilleuse trésorière (si !, elle est merveilleuse : c’est grâce à elle que je ne suis pas obligé de m’engager dans l’armée ukrainienne, russe ou israélienne pour gagner ma vie en tant que mercenaire en leur montrant que, nous, les Français, pour planter des baïonnettes dans le ventre des féroces soldats qui viennent égorger vos filles et vos compagnes, on est presque aussi forts que pour fabriquer des baguettes, des sacs Vuitton ou des films de Justine Triet), Du poignon productions m’a donc accordé de généreux subsides pour – enfin ! – réaliser le montage de la première partie de ladite interview collaborative, celle consacrée à mon petit livre rouge narrant mon expérience de juré d’assises : Les Neuf Salopards.
On y parle, entre autres, en vrac et dans le désordre : d’État de droit, de valeurs de la République et de justice de classe, de terroristes anarchistes, de Victor Hugo, de féminisme et de féminicide, d’humour et (a contrario) des Deschiens, de Depardon ou Cantet et (a contrario) des Pusher, d’amour, de cul et de Mademoiselle-Madame qui tu sais, de Bénabar et des Sales Majestés, de processus d’écriture, de Zezetta Star, de Maîtresse Nikita et des assos pro-putes, de cancel culture et des lois Sarkozy, d’horribilisation, de liberté d’expression et de poursuites judiciaires, de Louise Michel et de George Sand, d’une peau de chagrin, de procès politique et de tête dans la baignoire, de straight edge, de cocaïne et de champignons hallucinogènes, d’un monde à ma mesure, de régulation sociale à cause de la vaisselle dans les années 1970, d’huile d’olive et de piment d’Espelette, de Viols et d’une petite annonce Tinder, ou de l’influence des idées minoritaires… Et tout ça en 1h34. Sur YouTube. Ici, précisément.
(Tu plaisantes, Vaquette ? En 2024, 1h34 de vidéo d’un coup d’un seul (qui, en plus, se permet des propos homophobes faisant l’apologie du féminicide…), à l’heure des ados influenceurs virtuels qui, chaque jour, nous disent quelque chose de différent, mais qui correspond toujours à ce qu’on veut entendre et à ce qu’exige l’air du temps : t’es trop pas 280 caractères compatible ! Aujourd’hui, une vidéo, c’est 15 secondes maximum sur TikTok, sinon les gens décrochent…)
Bon visionnage !
(Ah si ! J’ajoute encore un truc en guise de conclusion. Une idée un peu folle mais comme vous êtes quelques-uns à me la suggérer, je lance la bouteille à la mer (un peu comme celle balancée dans la vidéo à 1h05…) – tant pis pour la pollution, et les désillusions incessantes…
La dernière partie de l’interview, vous l’avez compris, n’est pas encore tournée : ne comptez pas la voir avant un long, long moment : ça, c’est non négociable. En revanche (ça aussi, vous l’avez compris, ou alors vous me lisez trop vite en regardant à la suite des vidéos TikTok tout en likant un chat trop mignon sur Facebook et en faisant la queue chez le traiteur bio cuisine du monde en essayant de ne pas oublier le smiley à la fin de votre Bien reçu ! Belle journée ! en réponse au dernier mail de votre chef de projet – sans compter les enfants qui braillent à côté parce que vous avez refusé de leur offrir un troisième portable et une dose de Sniffy), la deuxième partie, celle consacrée à Du champagne, un cadavre et des putes, d’une durée à la louche de trois heures (je parle de nouveau de durée utile, pas de ce que j’ai réellement filmé en tout est qui est bien sûr, beaucoup, beaucoup plus long), elle, elle est d’ores et déjà tournée. Ne reste donc plus qu’à la dérusher, la monter, la traiter, modifier à la marge le générique, encoder et uploader le tout. Tout ça, si on veut faire les choses pas trop vite et trop mal, ça ne prend pas trois heures, du tout, du tout, du tout ! De très, très, très loin ! Il n’est néanmoins pas illusoire d’envisager que je puisse m’attaquer à ce projet dans un délai raisonnable, et donc, malgré Chronos qui dévore son enfant (l’innocent little time), bloquer une grosse semaine à échéance visible pour m’atteler à ce travail qui n’est pas d'Héraclès afin de vous ramener des Enfers ou de chez les Hespérides, à défaut de la ceinture d'Hippolyte, la suite de notre interview collaborative.
Et c’est là qu’on peut rêver que vous ramassiez, dans la mer du temps, ma bouteille jetée depuis ma galère délabrée : si les retours sur cette partie sont enthousiastes, si la demande pour une sortie dans un délai raisonnable de la partie 2 est insistante ET (oui !, il y a un piège, forcément !) si un nombre suffisant d’entre vous sont partants pour un financement participatif afin de soulager Du poignon productions de la charge que représente le mendiant ingrat que je suis, alors, bingo !, on va dire que je vous la monte, cette partie 2, dans un délai raisonnable ! Tenez !, soyons fous, je vous donne même le tarif et on n’en parle plus : si on atteint les 500 euros, je la mets en ligne avant l’été 2025, et si on atteint les 1000, vous l’aurez pour Noël ! Chiche ? Voilà. J’ai essayé. On ne pourra pas me reprocher de toujours refuser d’écouter les idées promotionnelles qu’on me propose – même si l’expérience m’a appris qu’elles ne marchent jamais…)

 
 
 
 
Fourest, Ardisson, métaphysique et Gaza
 
 

J’ai profité de la mise en ligne de la partie 1 de l’interview collaborative (Hein ?, quelle vidéo ?! Pffff !, faut vraiment que vous arrêtiez les gosses, les chefs de projets et les vidéos TikTok…) pour réunir dans deux playlists tout ce que j’ai pu trouver de vidéos de moi sur Youtube.
Dans la première, Chansons et spectacles, j’y ai mis, devinez quoi ?, des chansons et des extraits de spectacles. Ça vous permettra, par exemple, de réécouter Rave party à Gaza avant que (un jour ?, qui sait ?, c’est mon côté optimiste) elle cesse d’être d’actualité…
Dans la seconde, Interviews et passages télé, j’ai réuni Fourest et Zemmour ou Ardisson et Taddeï.
Mais il manque pas mal de choses. Par exemple, mes nombreuses interviews sur Radio libertaire, Europe 1, FPP, RCF, etc., qui se trouvent en MP3 sur mon site historique, ici précisément.
Sachant qu’en plus, à l’origine, mon côté patriotique (que ne renieraient ni Millésime K ni Amandine Le Pen) m’avait fait choisir le mauvais cheval (certes, mais français), j’avais tout mis en ligne sur Dailymotion. Il reste donc un petit paquet d’autres trucs qu’il faudrait que j’uploade sur YouTube et que j’ajoute à ces playlists – Chronos, lâche-moi s’il te plaît et va dévorer les enfants des chefs de projets qui regardent des vidéos TikTok !
À suivre – un soir, ou jamais…

 
 
 
 
Et Alice dans tout ça ?
 

Euh… Vaquette… Ça fait trois plombes que ton Encyclique est entamée. On arrive à la fin. Eh bon !, tu vois…, genre…, moi, faut que je m’occupe des enfants trop mignons, des chats qui braillent, des smileys et des Belle journée ! au traiteur bio de mon chef de projet qui regarde des vidéos TikTok – la vraie vie, quoi !, pas celle d’un escroc d’intermitteux du spectacle qui rêve qu’on lui file mille boules pour qu’il se branle l’ego à mater des vidéos de lui H 24 ! (J’hallucine comment t’as essayé de nous racketter, bâtard ! Tu veux de la thune ? Mets un costard, traverse la rue et va bosser !) Si j’en suis à ma huitième dose de Sniffy pour arriver au bout de ta Bulle, c’est pour deux choses, coco :
Et d’un, eh !, eh !, c’est la 69, ta Bulle, et tu nous avais promis dans la 68 de fêter dignement ce chiffre cher aux Lyonnais libertins ! J’attends !
Ben…, une Encyclique sans queue ni tête, ce n’est pas un bel hommage, ça ? Non ? Bon d’accord…, mais je n’ai pas trouvé mieux sauf à devenir grivois – désolé…
Et de deux, on veut, on demande, on réclame, on exige des nouvelles de ton putain de roman interminable ! Tu as fini de l’écrire au lieu de monter des vidéos masculinistes et homophobes à la con ?! Et c’est quand que tu nous offres (oui !, parce qu’on ne va pas en plus te le payer : avec les 1000 boules de ton financement participatif, tu vas au moins offrir un exemplaire à tous les contributeurs – non ?, putain !, René a raison : t’es vraiment un bâtard de chien de la casse, Vaquette !) le tome IV qu’on attend depuis l’époque (c’est te dire à quel point ça date d’il y a très longtemps !) où les gosses n’exigeaient que deux portables parce qu’on ne leur en confisquait qu’un seul à l’entrée du collège et qu’ils n'avaient pas besoin d’installer Ten Ten !
Non, parce que, là, ça suffit ! Il y a Lauranne qui fait Ouin !, Ouin !, déjà que j’ai perdu ma best cop, je peux même pas avoir droit à la fin du roman qui parle de moi !, Shéhérazade (voyez !, on évoque Lyon, en hommage au 69 – na !, tout est sous contrôle…) qui a sorti le marteau pour casser les rotules à Monsieur Ouah ! Ouah ! (Laissez, vous comprendrez en lisant (un jour…) le chapitre 10…), Lawrence qui, de toute façon, pleure (des larmes de crocodile ou d’amour ?, vous le saurez quand sera dévoilé le nom de l’assassin…) parce que son adorée est morte, et l’adorée en question, Alice (vous l’aviez reconnue malgré TikTok et Ten Ten qui captent toute votre attention ?, oui ?, bravo !), qui, elle, s’en bat les yocs : mon pauvre Vaquette, mon griffon, mon Orthos, ma Delphyné, ma harpie, ma chimère (là aussi, rendez-vous au chapitre 10 pour comprendre – je sais, je suis une allumeuse…), si tu ne le termines pas, ton modeste bouquin à ma gloire, c’est moi qui vais m’en charger, et tu vas périr de honte devant l’abîme de talent – et de radicalité – qu’il y a entre nous ! Bref, tout le monde !, je dis bien tout le monde – toi en premier, je le sais bien… –, on n’a qu’une hâte, c’est que tu nous l’achèves, ton grand roman – comme l’assassin d’Alice l’a achevée : sans tarder, d’un coup d’un seul, sec, rapide et brutal !
(Mais comment voulez-vous que je le termine, ce bouquin !, si j’écris pendant des plombes des encycliques sans queue ni tête en rêvant de financements participatifs pour satisfaire une trésorière associative et une contrôleuse France Travail, tout en batifolant dans des châteaux anarcho-baba-speed ?!)
C’est l’été ! Enfin…, avec une doudoune et une lampe de luminothérapie, on pourrait presque y croire en ce moment… Et l’été, c’est le temps des cerises, des aoûtats et des coups de soleil, mais c’est aussi, pour moi du moins (il faudrait faire un sondage auprès de mes collègues, à l’exception bien sûr des dépressifs qui s’installent en Irlande pour booster leur sérotonine…), la meilleure période pour écrire, dans mon jardin, les couilles à l’air, à l’ombre de mon pommier, en racontant la scène en cours aux vaches du champ d’à-côté pour vérifier qu’elles sont bien aussi captivées que le seront mes futurs lecteurs. Alors, le rendez-vous est pris ! Objectif : achever l’écriture de l’ultime partie de Du champagne, un cadavre et des putes avant le retour de la doudoune et de la lampe de luminothérapie. Disons, histoire de fixer une deadline, avant la mi-octobre (2024 je vous rassure : avouez que vous avez eu peur…). On verra si je tiens mes objectifs. Je veux dire, sans trop, trop, trop de retard.
Et ensuite ? J’attaque en priorité le travail sur la publication du dernier tome. Oui !, car c’est (quasiment) décidé, je vais vous proposer la totalité de la fin du bouquin en un seul et dernier opus. Sauf que…, comme il va représenter à la louche 40 % du roman (soit, en moyenne, le double des précédents tomes – je dis ça pour ceux qui ont bossé les maths à l’école pour finir chefs de projet au lieu de sniffer de la coke en partageant des vidéos de chats écorchés sur le darkweb pendant que leurs gosses réclament un bout de pain et une Belle journée ! – smiley !), que j’ai désormais un boulot alimentaire, qu’il va falloir que je vous mette en boîte la suite de l’interview collaborative pour faire péter vos mille boules, et que, de toute façon, quand on fait tout tout seul, relire, relire, relire, relire, relire, relire, retoucher, corriger, mettre en page, assurer le graphisme et la production, etc., etc., etc., d’un tome de, disons, allez !, 800 pages au bas mot, ça ne se fait pas en trois mois. Ni en six sans doute. Et même en neuf, j’y crois moyen. Moyen moins. Très moyen moins…
Alors, Lauranne, on range les plaintes, Shéhérazade, le marteau, Lawrence, les larmes, et Alice, la mégalo (mais ça, je sais bien que c’est impossible : elle devient de pire en pire – imaginez, pire que moi…), et, en ce qui nous concerne ici, amis-camarades lecteurs, les récriminations – sans même parler de Vaquette et de sa lassitude ou de son envie de passer à un autre projet… On serre les dents, tous, et on attend patiemment – avec sourire, bonne grâce et plein de pensées positives bienveillantes (Merci !, vous êtes MerveilleuX !) – la sortie du dernier tome pour… Noël 2025 – voilà, c’est fait, j’ai balancé une date ! En espérant que Chronos (et les chefs de projet…) ne me mettent pas trop en retard…

À bientôt pour de nouvelles aventures – ou dans dix jours en live à Ligoure pour ceux qui auront envie de m’y croiser (et, surtout !, de dormir dans un château),

Champagne !


L’IndispensablE

 
 
 
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